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Interview du Président du Département des Hauts-de-Seine

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COMMENT EST NÉE L’IDÉE DE L’ÉCOQUARTIER LAVALLÉE ?

Georges Siffredi, Président du Département des Hauts-de-Seine : À l’annonce du départ de l’École Centrale en 2014, la question se posait évidemment du devenir de l’emprise libérée. L’enjeu était de racheter à l’État les terrains pour éviter que ne voit le jour un projet dont nous n’aurions pas eu la maîtrise. Dès 2014, la Mairie a lancé une grande concertation avec la population au travers de réunions, d’expositions et d’échanges pour que le projet se nourrisse de nos réflexions communes. Je me suis aussi entouré d’une équipe d’urbanistes reconnue et d’experts dans les domaines du développement durable, de la biodiversité, de l’activité commerciale, des nouvelles technologies…

En quoi cet écoquartier sera-t-il exemplaire ?

Par rapport aux autres écoquartiers, la Mairie souhaité que nous allions plus loin et  demandé aux équipes de l’aménageur d’explorer toutes les solutions novatrices qui peuvent être envisagées sur le site et qui pourraient être utilisées ensuite plus largement. Mais l’exigence ne se situe pas seulement sur la performance : il faut aussi que les nouveaux dispositifs soient durables dans le temps, faciles à utiliser et économiquement raisonnables. Autre exemple de cette volonté, le projet de ferme urbaine qui sera implanté sur 1 ha – ce qui est une première en Ile-de-France à cette échelle - permettra de répondre aux exigences d’une agriculture raisonnée, privilégiant les filières courtes, tout en renouant avec la tradition d’arboriculture et de pépinières qui a marqué l’histoire châtenaisienne.

Comment les Châtenaisiens vont-ils profiter de ce nouvel écoquartier ?

Alors que l’École Centrale vivait repliée sur elle-même, sans lien avec le reste de la ville, la Mairie souhaitait que les Châtenaisiens s’approprient ce nouveau quartier, qui sera à l’image de notre ville. D’abord parce qu’il offrira des espaces de promenade comme des jardins, un grand espace vert planté qui reliera la Coulée verte et le Parc de Sceaux, des espaces ludiques et d’animation. Et aussi parce qu’il proposera des équipements publics (écoles, crèches, collège, gymnase) et de nombreux commerces. À LaVallée, la Mairie souhaite développer une offre de commerces qui n’existe pas à Châtenay-Malabry, comme les vêtements, par exemple. De plus, plusieurs places avec des restaurants et des brasseries seront sans aucun doute des lieux de rencontres pour tous les Châtenaisiens.

Tout le monde s’accorde à dire que Châtenay-Malabry change. Avez-vous l’intention de continuer dans ce sens ?

J’ai toujours considéré que mon rôle de Maire était de faire évoluer notre Ville pour que les habitants vivent dans de bonnes conditions. Quand j’ai été élu, le véritable défi était de transformer Châtenay-Malabry, considérée comme une ville-dortoir, en une ville attractive. Aujourd’hui, avec le quartier LaVallée, mais aussi le tramway et la rénovation de la Cité-Jardin et, demain avec l’écoquartier tertiaire sur le site de la faculté de Pharmacie, c’est une nouvelle étape que nous franchissons, pour inventer la Ville Parc du XXIe siècle, où l’on a plaisir à vivre et à travailler. Et je suis particulièrement vigilant pour que cet élan de développement profite à tout le monde et dans tous les quartiers. Mon rôle, c’est de préparer de l’avenir en anticipant les besoins de demain. Mon credo, c’est de rester au service de mes concitoyens.

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